Cœur à cœur

Hello Ma Chère Perle,

C’est avec une grande joie que je me mets à rédiger le billet de ce jour. Je m’excuse pour ces deux mois de disparition. J’avais une charge importante de travail et des sollicitations auxquelles il fallait que je réponde. J’avais aussi besoin de faire une petite pause ; parfois pour mieux avancer, il le faut n’est-ce pas (Rires) ?

Quoi qu’il en soit, je suis de retour par la grâce de Dieu et je crois que tu ne réalises pas à quel point tu m’as manqué.

Alors comment te portes tu ? Comme le dirait mes frères ivoiriens, que dit-on chez toi ? Tu sais bien que tu peux m’écrire à pinceedegrace@yahoo.com ou en messagerie instantanée et que je me ferai un plaisir de te répondre.

Aujourd’hui j’ai eu à cœur de te parler de la vie ; cette fraiche rosée sur le visage qui nous fait tant de bien lorsqu’il fait extrêmement chaud. (Tu as compris, j’utilise des images, rires).

As-tu déjà lu le témoignage des premiers chrétiens ? Jésus n’avait pas rempli leur compte en banque, Il ne leur avait pas donné des maisons ou des enfants, Il n’avait pas assuré leur avenir et pourtant grande était leur joie, leur engagement : ces personnes avaient découvert la véritable vie.

Je m’explique : depuis que le péché est rentré dans l’humanité, il y a une loi qui frappe tout ce qui a trait à la terre (les êtres humains, les entreprises, les projets, les relations etc..) la loi de la mort. Une carrière connait un déclin, les hommes finissent par mourir, une entreprise finit par disparaitre etc.

En dépit de tout ce qu’on leur a infligé et de la qualité de vie terrestre à laquelle ils pouvaient aspirer, ces personnes ont choisi de s’attacher à des choses qui ne périssent jamais : l’amour et le Royaume de Dieu : c’est ce que j’appelle vivre. S’attacher à des choses qui ont bien plus de valeur que la « vie terrestre. ».

De toute façon, Jésus a dit ceci : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Jean 14 :6.

Par rapport à cette définition de la vie, à quel pourcentage es-tu vivant (e) ?

Laisse-moi partager avec toi deux attitudes à adopter pour avoir et propager la vraie vie :

  1. Reconnaître sa profonde misère intérieure

« Je suis très bien comme ça ; je prends mon lot de souffrances et de mauvais caractère. Sur la terre, faudrait bien souffrir de quelque chose non ? ». « Aucun chrétien n’a une vie rose ; je préfère me faire plaisir et avancer. » « Il y a des gens qui pêchent plus que moi ». Ce genre de phrase te dit quelque chose ?

Jésus a dit ceci : « Les personnes en bonne santé n’ont pas besoin de médecin, ce sont les malades qui en ont besoin. Je ne suis pas venu appeler ceux qui s’estiment justes, mais ceux qui se savent pécheurs pour qu’ils changent de comportement. » Luc 5 :31-32.

Il est également écrit : « Heureux ceux qui se savent pauvres en eux-mêmes, car le Royaume des Cieux est à eux. » Matthieu 5 :3.

Personne n’est trop sale pour venir à Jésus. Aussi, celui qui se considère trop propre et ne reconnaît pas sa misère intérieure passe à côté de la grâce. Reconnaitre sa misère et s’y plaire ce n’est pas la même chose ; la différence : un désir d’une réelle transformation.

2. Ouvrir véritablement son cœur

Il est écrit : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme le dit l’Ecriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Lui. » Jean 7 :38-39.

Ouvrir réellement son cœur à Christ permet à l’Esprit de Dieu de nous investir. Les fleuves d’eau vive qui proviennent de l’Esprit nous font du bien, nous transmettent la vie et nous permettent de la diffuser autour de nous.

Tu sais, j’avais ma Bible personnelle à la maison ; d’autres livres chrétiens qui appartenaient à mon père et certains que mes parents m’avaient offert. J’avais même la Bible expliquée de mon père que j’utilisais pour préparer les prédications lorsque c’est moi qui devait prêcher à l’église au nom des enfants de l’école de Dimanche (ce n’est arrivé que deux fois, du calme ; rires).

Malgré tout ça Perle, je n’avais pas de vie, je souffrais, j’étais à « sec ».

Lorsqu’on s’approche de Jésus avec l’orgueil et la mentalité de « je suis un pauvre petit pécheur qui ne désire point changer mais qui veut sans cesse que Dieu lui fasse miséricorde. », c’est comme si nous plaçons un bois qui bouche l’embouchure d’où jaillira l’eau. Nous ne serions dans ce cas que des chrétiens de façade qui n’ont aucune vie en eux.

Adopter ces deux attitudes est un process à suivre qu’on ait grandi dans une famille religieuse, qu’on soit chrétien depuis longtemps ou qu’on vienne d’entendre parler de Jésus.

Peu importe le cas dans lequel tu te trouves, je prie qu’alors que tu mets en pratique ces choses, la vie de Dieu abonde dans ton être intérieur et te rafraichi pleinement. Puisse le Saint-Esprit nous donner de porter cette vie aussi loin que nous pourrons et de demeurer totalement dépendants de Lui au nom de Jésus. Amen !

Avec tout mon amour,

DyD, ton amie.

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6 commentaires pour “Cœur à cœur

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